C’étaient les cinq premiers mois de 2016

Publié le Catégorisé comme Bla bla 4 commentaires sur C’étaient les cinq premiers mois de 2016
Le temps passe lentement

Deux mille seize s’annonce comme une de mes pires années à date, les trois premiers mois sont passés à la trappe. Pendant cette période, je n’ai absolument rien pu faire : pas de lecture, pas de visionnage de film, pas d’écriture ni de dessin et ça ne m’a même pas possible de faire un peu de rangement. Ma seule activité « intellectuelle » a été de jouer à Candy Crush un jeu pour iPad très populaire que j’ai découvert 150 ans après tout le monde. Je trouve ça vraiment étrange cette impression d’avoir vécu un certain moment dans le néant.

Si j’essaie de voir ça du côté positif, je me dis que 2016 sera peut-être l’année des grands contrastes. La douleur intense dans mon bras m’a fait toucher le fond, les médecins ne pouvaient plus me dire que c’était dans ma tête, et cela m’a permis — enfin — de recevoir le bon diagnostic. Les progrès sont très encourageants, je sens que le retour à la normale sera possible. Certains jours, je le touche même des doigts, car de plus en plus souvent j’oublie de prendre mes antidouleurs. Comme si une fois rendue au fond du lac, j’avais pu me donner l’impulsion me permettant de retrouver enfin la surface. J’espère que ça continuer sur cette lancée !

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Le jour où la douleur m’a prise, était aussi le jour où, toute contente, j’avais commencé à apprivoiser la peinture acrylique et mon chevalet reçu à Noël. Du coup, j’ai deux toiles dont je n’ai peint que les fonds et que je n’ai pas encore eu l’occasion de terminer. J’ai dû également abandonner mon cours de design textile parce que j’avais pris trop de retard et que ma capacité à travailler était trop incertaine pour investir dans la quatrième session.

Le week-end dernier, j’ai assisté à un atelier donné par mon prof de design textile, Catherine Cappeau. En plus d’être super intéressant ça c’est super bien passé pour moi… je n’ai même pas eu besoin de faire de pause inopinée pour détendre mes bras. Je m’inscrirai très certainement au troisième niveau du cours CMA de design textile l’année prochaine.

Repas végétalien sans gluten
Tempeh teriyaki, riz basmati et légumes vapeur

Dans l’espoir d’aider mon corps à retrouver le chemin de la santé, je me suis mise au régime anti-inflammatoire du Dr Seignalet. En plus de ne plus manger de viandes (terrestres), je ne consomme plus de produits laitiers ni de gluten. Même si je n’ai pas la maladie cœliaque, ça a vraiment amélioré mon bien-être : mon ventre ne gonfle plus, je respire sans gêne et j’ai plus d’énergie. Intellectuellement, je trouve ça difficile de comprendre pourquoi ça fonctionne, mais parfois il vaut mieux se concentrer sur les résultats.

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 Pour me changer les idées, Réjean m’a fait découvrir trois bons restaurants :

  • Qui Plume la Lune — Un restaurant au décor onirique et dont les délicieux mets préparés à partir de produits du terroir francilien ont valu au chef Jacky Ribault une étoile au guide Michelin. J’ai aimé le personnel convivial et les assiettes qui ressemblaient chacune à des œuvres d’art. C’est un super restaurant pour les dîners romantiques.
    • 50 rue Amelot 75011 Paris
      Réservation conseillée : 01 48 07 45 48
      Le soir, un menu unique est proposé à 120 €/personne.
  • Loiseau Rive Droite (photo) — Restaurant gastronomique où officie le chef Ichiei Taguma. Sa cuisine créative offre une savante fusion du patrimoine culinaire français avec une touche de saveurs japonaises. Ne repartez pas sans prendre de dessert, je ne suis pas amatrice de sucrée, mais ils étaient spectaculaires… et délicieux.
    • 41, rue Boissy d’Anglas, 75008 Paris
      Réservation conseillée : 01 42 65 06 85
      Menu du soir à partir de 45 € par personne
  • Noglu — Comme son nom l’indique, ce restaurant ne propose aucun plat à base de gluten et il note clairement les plats contenant d’autres allergènes. Presque parfait, il n’y avait pas cependant d’option végétarienne ou un plat de poisson sans produits laitiers le soir où nous y sommes allés. Réjean a été agréablement surpris par ce restaurant où les chefs se démènent en inventivité pour dépasser la simple imitation des plats avec gluten. Par contre, les portions étaient trop grosses pour nous et il vaut mieux choisir entrée OU dessert. Même en partageant le dessert à deux, on a mangé plus qu’on l’aurait voulu.
    • 16, passage des panoramas, 75002 Paris
      Réservation conseillée : 01 40 26 41 24
      Repas du soir +/ — 35 €

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Sinon, le printemps se fait toujours désirer. Du moins, à Paris parce que pendant qu’on porte encore nos chandails de laine les Montréalaises ont déjà sorti leurs robes d’été. Même si j’aimerais voir plus de soleil, je ne suis pas trop mécontente de la grisaille parce que cette année mes réactions cutanées au soleil sont beaucoup plus fortes qu’à l’habitude. Du coup, je reste souvent à l’intérieur avec Akira et je fais des exercices dans mon salon qui est en train de devenir un petit gymnase avec des poids, un tapis de yoga, des briques, un swiss ball… ! Bien que ça aille mieux, c’est in-dis-pen-sa-ble que je fasse mes exercices de rééducation tous les jours parce que le mieux régresse très rapidement s’il y a du laisser-aller.

Alors quoi de neuf chez vous?

Par Cynthia

Montréalaise en escale à Paris.

4 commentaires

  1. Tu as quand même eu des mois occupés, malgré tout, et fait quelques découvertes intéressantes. Moi je blogue autant que je peux, mais ça devrait ralentir sérieusement dans quelques temps.

  2. J’ai aussi un peu l’impression de ne pas arriver à émerger cette année… plein de contrariétés, disons que anything that could go wrong DOES go wrong.

    Vivre avec une douleur, quel calvaire! Pas marrant. Je ne peux même pas imaginer ta frustration avec les toubibs qui clament que c’est « dans la tête »….!

  3. Pour ma part mon début d’année est comme le temps, imprévisible, bizarre, beau, moche, surprenant… On ne se connait pas mais tant mieux pour le diagnostic. Parfois on dit la maladie le mal-à-dit. Y a t’il une émotion en dessous à décoder ? La biologie totale peut aider. Réparer l’émotion aidera au bobo de pas revenir. Sinon ici à Montréal on savoure le beau temps, quand il faisait beau à Paris il neigeait encore le 2 mai… mais là le soleil est si chaud qu’on est passé d’hiver à été. Cette année est étrange. Soigne toi bien !

  4. ici en Bretagne, c’est le temps qui est bizarre, pas de pluie, alors qu’il fait un temps pourri dans le reste de la France, je suis obligée d’arroser mes plantations, et juin est déjà entamé, parait il le plus beau mois de l’année! nous verrons!
    tu as été occupée malgré tes douleurs, heureusement que tu vas mieux!
    dommage je ne serai pas avec vous samedi, j’en suis vraiment désolée!!
    bises courage pour les exercices

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