Deux mille seize s’annonce comme une de mes pires années à date, les trois premiers mois sont passés à la trappe. Pendant cette période, je n’ai absolument rien pu faire : pas de lecture, pas de visionnage de film, pas d’écriture ni de dessin et ça ne m’a même pas possible de faire un peu de rangement. Ma seule activité « intellectuelle » a été de jouer à Candy Crush un jeu pour iPad très populaire que j’ai découvert 150 ans après tout le monde. Je trouve ça vraiment étrange cette impression d’avoir vécu un certain moment dans le néant.
Si j’essaie de voir ça du côté positif, je me dis que 2016 sera peut-être l’année des grands contrastes. La douleur intense dans mon bras m’a fait toucher le fond, les médecins ne pouvaient plus me dire que c’était dans ma tête, et cela m’a permis — enfin — de recevoir le bon diagnostic. Les progrès sont très encourageants, je sens que le retour à la normale sera possible. Certains jours, je le touche même des doigts, car de plus en plus souvent j’oublie de prendre mes antidouleurs. Comme si une fois rendue au fond du lac, j’avais pu me donner l’impulsion me permettant de retrouver enfin la surface. J’espère que ça continuer sur cette lancée !


Le jour où la douleur m’a prise, était aussi le jour où, toute contente, j’avais commencé à apprivoiser la peinture acrylique et mon chevalet reçu à Noël. Du coup, j’ai deux toiles dont je n’ai peint que les fonds et que je n’ai pas encore eu l’occasion de terminer. J’ai dû également abandonner mon cours de design textile parce que j’avais pris trop de retard et que ma capacité à travailler était trop incertaine pour investir dans la quatrième session.
Le week-end dernier, j’ai assisté à un atelier donné par mon prof de design textile, Catherine Cappeau. En plus d’être super intéressant ça c’est super bien passé pour moi… je n’ai même pas eu besoin de faire de pause inopinée pour détendre mes bras. Je m’inscrirai très certainement au troisième niveau du cours CMA de design textile l’année prochaine.

Dans l’espoir d’aider mon corps à retrouver le chemin de la santé, je me suis mise au régime anti-inflammatoire du Dr Seignalet. En plus de ne plus manger de viandes (terrestres), je ne consomme plus de produits laitiers ni de gluten. Même si je n’ai pas la maladie cœliaque, ça a vraiment amélioré mon bien-être : mon ventre ne gonfle plus, je respire sans gêne et j’ai plus d’énergie. Intellectuellement, je trouve ça difficile de comprendre pourquoi ça fonctionne, mais parfois il vaut mieux se concentrer sur les résultats.
Pour me changer les idées, Réjean m’a fait découvrir trois bons restaurants :
- Qui Plume la Lune — Un restaurant au décor onirique et dont les délicieux mets préparés à partir de produits du terroir francilien ont valu au chef Jacky Ribault une étoile au guide Michelin. J’ai aimé le personnel convivial et les assiettes qui ressemblaient chacune à des œuvres d’art. C’est un super restaurant pour les dîners romantiques.
- 50 rue Amelot 75011 Paris
Réservation conseillée : 01 48 07 45 48
Le soir, un menu unique est proposé à 120 €/personne.
- 50 rue Amelot 75011 Paris
- Loiseau Rive Droite (photo) — Restaurant gastronomique où officie le chef Ichiei Taguma. Sa cuisine créative offre une savante fusion du patrimoine culinaire français avec une touche de saveurs japonaises. Ne repartez pas sans prendre de dessert, je ne suis pas amatrice de sucrée, mais ils étaient spectaculaires… et délicieux.
- 41, rue Boissy d’Anglas, 75008 Paris
Réservation conseillée : 01 42 65 06 85
Menu du soir à partir de 45 € par personne
- 41, rue Boissy d’Anglas, 75008 Paris
- Noglu — Comme son nom l’indique, ce restaurant ne propose aucun plat à base de gluten et il note clairement les plats contenant d’autres allergènes. Presque parfait, il n’y avait pas cependant d’option végétarienne ou un plat de poisson sans produits laitiers le soir où nous y sommes allés. Réjean a été agréablement surpris par ce restaurant où les chefs se démènent en inventivité pour dépasser la simple imitation des plats avec gluten. Par contre, les portions étaient trop grosses pour nous et il vaut mieux choisir entrée OU dessert. Même en partageant le dessert à deux, on a mangé plus qu’on l’aurait voulu.
- 16, passage des panoramas, 75002 Paris
Réservation conseillée : 01 40 26 41 24
Repas du soir +/ — 35 €
- 16, passage des panoramas, 75002 Paris


Sinon, le printemps se fait toujours désirer. Du moins, à Paris parce que pendant qu’on porte encore nos chandails de laine les Montréalaises ont déjà sorti leurs robes d’été. Même si j’aimerais voir plus de soleil, je ne suis pas trop mécontente de la grisaille parce que cette année mes réactions cutanées au soleil sont beaucoup plus fortes qu’à l’habitude. Du coup, je reste souvent à l’intérieur avec Akira et je fais des exercices dans mon salon qui est en train de devenir un petit gymnase avec des poids, un tapis de yoga, des briques, un swiss ball… ! Bien que ça aille mieux, c’est in-dis-pen-sa-ble que je fasse mes exercices de rééducation tous les jours parce que le mieux régresse très rapidement s’il y a du laisser-aller.
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