Importer son chien en France

Publié le Catégorisé comme Lifestyle 7 commentaires sur Importer son chien en France
Akira chiot à Montréal
Akira heureux à Montréal

Les gens sont médusés quand ils apprennent qu’on a fait traverser l’océan à notre animal de compagnie. Cet étonnement vient qu’ils croient, à tort, que c’est compliqué et coûteux d’importer son chien en France.

D’abord, il faut bien s’informer à savoir si notre chien répond aux conditions d’importation en France. Selon le site des douanes, en 2010, il faut que l’animal ait plus de trois mois, soit identifié (tatouage ou micropuce) et soit vacciné contre la rage au moins 30 jours avant le départ. Il faut être au courant de l’interdiction d’importation des chiens de catégorie 1 comme stipulé par la loi de 1999 sur les chiens dangereux. Les chiens de catégorie 2 sont quant à eux soumis à des conditions de garde sévères qui leur interdit l’accès aux lieux publics et les obligent à être muselés hors du domicile. Je trouve cette loi aberrante, mais lex, sed lex et les amendes sont particulièrement salées.

Le Canada étant considéré comme un pays ayant maîtrisé la rage, nous n’avons pas besoin de faire l’examen sérologique par un laboratoire agréé par l’Union européenne. Il ne restait qu’à faire remplir le formulaire de certificat sanitaire par notre vétérinaire.

Deux chiens courant sur une plage de Normandie, France
Je ne crois pas qu’Akira regrette le voyage

Maintenant, passons au transport en tant que tel. Avant de réserver votre billet d’avion, informez-vous au sujet de la politique de la compagnie aérienne choisie quant au voyage avec des d’animaux, celles-ci varient énormément. Rien ne vaut un coup de fil au service à la clientèle pour confirmer qu’il y a possibilité de transporter son animal sur son vol. Nous avions choisi Air Canada, qui a transporté Akira pour 270 $ sans anicroche.

Certaines compagnies autorisent les petits chiens et chats à voyager en cabine, mais la plupart devront faire le trajet en cargo. Les normes de sécurité aériennes pour les animaux sont fixées par l’IATA. Ils exigent une cage en plastique rigide où le chien peut se tenir debout et se retourner sur lui-même sans être gêné. Ils ne recommandent pas d’administrer de calmant aux animaux avant leur voyage. Étrangement, quand j’ai confié Akira aux employés de la compagnie aérienne, ils m’avaient fait comprendre que la médication était souhaitable, car la soute de l’avion est très bruyante. C’est une question dont il vaut mieux débattre avec son vétérinaire avant le départ.

Une fois arrivé à bon port, il ne reste qu’à attendre que le chien soit livré au carrousel à bagages. Lors de notre arrivée à Charles-de-Gaulle, tout s’est bien déroulé et je n’ai pas eu de formalités additionnelles pour récupérer Akira. Il n’a pas semblé particulièrement incommodé par son voyage, sauf qu’il était fébrile lorsqu’il est sorti de la cage où il avait passé sept heures.

Bien qu’il n’y a pas de démarches obligatoires à faire à l’arrivée en France, nous avons pris rendez-vous chez le vétérinaire rapidement. Étant donné que le tatouage d’Akira est canadien, il n’était pas enregistré auprès des autorités canines françaises. Nous avons donc pris la décision de lui faire implanter une micropuce aux normes européennes. De toute façon, celle-ci sera obligatoire pour tous les chiens dès 2011. Nous avons obtenu le passeport européen d’Akira qui est le document nécessaire à tout déplacement en Europe, mais qui sera aussi utile en France en cas de contact accidentel avec un animal atteint du virus rabique.

Akira dans un champs à Etretat, Normandie
Aussi heureux en France

Ça reste une démarche beaucoup moins compliquée qu’obtenir une carte de séjour et financièrement raisonnable. J’aurais aimé mieux avoir l’option d’acheter un siège plein prix pour lui, mais ce n’est plus possible (et les autres passagers m’auraient détestés).

Si vous devez entreprendre ces démarches, je vous invite à visiter les divers liens qui ponctuent ce texte pour vous assurer d’avoir des renseignements bien à jour, mais aussi afin de prendre note de détails que je n’ai pas mentionnés.

Compagnies aériennes offrant des vols directs Paris-Montréal — conditions pour le transport des animaux

Petite chose à savoir : C’est moins cher faire voyager son chien sur le même vol que soi. Il en coûtera plus pour l’envoyer en cargo sur un vol différent.

Par Cynthia

Montréalaise en escale à Paris.

7 commentaires

  1. Effectivement, ça a l’air plus simple que je pensais. Par contre je n’avais aucune idée que les chiens devaient avoir un passport européen ! C’est rigolo 😀

  2. Je cherche l’info mais sans la trouver : le formulaire de certificat sanitaire peut-il est rempli par un vétérinaire classique ?

    Merci de m’éclairer sur ce point.

  3. Oui, en autant qu’il soit diplômé et qu’il ait le droit d’exercer son métier dans le pays où il se trouve, ce qui devrait être le cas 🙂

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