Rome, une destination dont j’ai longuement rêvé pendant mes cours de latin, pourtant je ne m’y étais jamais rendue de peur que la déception soit trop grande. Paris et Prague ont été de grandes désillusions pour moi, des villes trop fantasmées dont la réalité s’est révélée décevante. Depuis, j’ai aimé mieux privilégier des villes comme Liverpool ou Madrid où je n’avais aucune attente mais qui sont des destinations m’ayant laissé un très bon souvenir.
Et pourtant j’ai bien dû franchir le pas quand mon père m’a invitée à venir le rejoindre le temps d’un week-end à Rome. Avant de vous reparler de mon séjour et de trier mes centaines photos je voulais partager cinq choses qui m’ont marquées dans la ville éternelle.
- Les tomates qui goûtent les tomates: incroyable mais vrai! Ne possédant plus de jardin, les tomates que je mange sont communément appelées « tomates de plastiques, » des fruits sans aucun goût. Du morceau de pizza à 1€ jusque dans les restaurant, j’ai été ravie de retrouver le vrai goût ensoleillé de mon fruit-légume favori. Juste pour ça, je reviendrai à Rome!
- Le tourisme de masse est une réalité à Rome mais, la chapelle Sistine et le Colisée exceptés, j’ai trouvé que c’était beaucoup moins oppressant qu’à Prague. Il y a un nombre incalculable de lieux à visiter et on peut facilement se balader avec seulement une dizaine de personnes dans des ruines de thermes romains.

- Le patrimoine romain est d’une richesse incroyable et toutes les époques y sont représentées. Je ne m’attendais pas à grande chose de ma visite à la Basilique Saint-Pierre de Rome mais j’ai été renversée par autant de beauté concentrée au même endroit. C’est beau, il y a des centaines de chose à voir et de balades à faire, Rome est une ville que l’on peut revisiter plusieurs fois sans se lasser.
- Il faut avoir le cœur bien accroché pour traverser les rues qui sont pourvues de passages piétons mais qui semblent invisibles aux automobilistes et scootéristes. A côté des romains, les parisiens et les montréalais passent pour des gentleman de la route!
- Au niveau de la sympathie, les gens qui travaillent dans le tourisme le sont de façon inversement proportionnelle aux romains rencontrés dans la rue. Reste que j’ai vraiment été charmée par l’attitude chaleureuse et souriante des romains dans les commerces mais aussi quand j’ai demandé mon chemin. J’ai beaucoup aimé le fait qu’on ne se formalisait pas de mon italien néandertalien mélangé avec de l’anglais – pas comme dans une certaine ville où j’habite et où on se plait à être impitoyables avec les touristes …
En bonus:
- J’ai adoré les aéroports italiens de Rome (Fiumicino) et Milan (Linate)! En plus de pouvoir manger correctement, il y avait même de la gelato ou encore de la mozzarella de buffala fraîche dans le terminal 1 de FCO. J’ai même eu le temps de faire des achats de maquillage chez Kiko durant mon escale à LIN. Ça change des sandwichs moisis de CDG.

Un week-end à Rome ce n’était pas beaucoup, mais assez pour avoir envie d’y retourner aussitôt que possible avec au moins un week-end entièrement dédié à la bouffe italienne et à l’achat de maroquinerie! Cet escapade m’a aussi donné envie de reprendre l’étude de langue italienne que j’avais entreprise à Montréal jadis mais que j’avais abandonnée faute de temps.


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