Voyage, Voyage: Montréal et Los Angeles

Je commence tranquillement à préparer mon départ pour Montréal et Los Angeles. Si je n’ai pas à me motiver pour aller à Montréal où je retrouverais ma famille pour Pâques, ce n’est pas de même pour Los Angeles.

Réjean devait m’accompagner, mais il ne viendra pas parce qu’il a trop de travail et qu’il veut continuer à chercher un appartement même si c’est mission impossible. Ce n’est pas autant le fait d’être seule qui ne me donne pas le goût d’aller à LA, mais de ne pas avoir quelqu’un avec qui partager les flâneries.

Heureusement, mon père m’a annoncé qu’il aimerait bien prendre une semaine de vacances avec moi en Californie. S’il vient, ça me permettrait d’aller butiner autour de cette mégalopole et possiblement retourner me la couler douce à San Diego. Ça me soulagerait de passer moins de temps à LA, car c’est loin d’être une métropole culturelle regorgeant de musées. Le problème est peut-être que je suis pleine de préjugés, je vais essayer de m’en défaire, promis!

Je commence donc à sortir des trucs d’été pour me mettre d’humeur à aller sous le soleil de Los Angeles. Mes boucles d’oreilles pamplemousse de Petit Plat servent d’inspiration pour trouver le maquillage et les vêtements qui m’accompagneront. Pour le parfum, le choix n’a pas été difficile, ça sera mon eau de toilette d’été aux notes de pamplemousse : Jardin sur le Nil d’Hermès.

Ça risque d’être difficile d’harmoniser une valise pouvant convenir tant aux conditions climatiques de Montréal que celles de Los Angeles! Bien que j’ai une franchise de bagages augmentée à 30 kg sur le vol Paris-Montréal, j’aimerais bien qu’il me reste de la place pour rapporter des choses introuvables en France et des souvenirs laissés chez mon père. En plus, je sais que je ne résisterai pas aux prix américains sur les produits de beauté, les vêtements, les chaussures, mais aussi sur les livres.

Pendant ce temps, Akira me regarde faire mes préparatifs, je crois qu’il sent que je vais partir. Il est plus câlin avec moi qu’à son habitude. J’essaie de profiter de ces derniers jours avec lui, car mon petit ourson va me manquer pendant mon absence. Étrangement, il va me manquer beaucoup plus que mon compagnon.