Take a slow train to Palaiseau
Seeing those pictures in a magazine
Is enough to make any girl dream
Finding romance in a lover’s arms
On a balmy night in Palaiseau
I want to go to Palaiseau
Take a slow train to Palaiseau
Leaving behind all those stories of trouble and wound
Heading for somewhere that I’ve always wanted to know
I can’t imagine that magical moment of thrill
Under the moonlight a rendez-vous high on a hill
Palaiseau, Palaiseau …
– Paula Moore *
Nous quittons Paris et ses 20 169 habitants (sans compter les travailleurs et les touristes) se partageant chaque kilomètre carré pour rejoindre en train la douce banlieue parisienne. Seulement quelques dizaines de minutes de RER pour changer de paysage.
Une fois arrivés à quai, l’air est déjà plus frais et le temps semble se ralentir. On découvre Palaiseau avec ses petites ruelles et ses maisons de maîtres.
Toutes les villes entourant Paris n’ont pas été crées égales, le petit plus de Palaiseau c’est son histoire. Lieu d’une résidence royale entre le VIe et VIIe siècle, la ville a aussi bénéficié de sa position privilégiée sur la route de Paris-Chartres. Palaiseau se trouvait pile-poil à l’endroit où les diligences parties le matin de Paris s’arrêtaient pour le déjeuner.
C’est pour cette raison que le village est longiligne, toute agglomérée autour de la rue de Paris. Passé les portes cochères on peut entrevoir de vieux lavoirs et des cours maraîchères.
Et puis les sabots des chevaux ont cessé de retentir sur la rue principale au profit du train, plus moderne, plus rapide.
Palaiseau est devenue tour à tour lieu de villégiature où George Sand aimait séjourner et banlieue ouvrière d’allégeance communiste.
Sous le charme, nous nous sommes imaginés déménager dans cette paisible ville. Peut-être dans un de ces jolis pavillons sur une petite route végétalisée que je pourrais voir de mon atelier situé dans le grenier. On pourrait aussi se balader tranquillement avec Akira le dimanche. Une vie paisible.
Un rêve champêtre dont nous nous réveillons rapidement car pour le moment ce n’est pas compatible avec notre vie de jeunes adultes. Surtout qu’avec un petit chien dont il faut s’occuper le soir, on ne pourrait pas se permettre beaucoup de sorties. Et puis je ne suis pas encore prête à vivre avec une voiture pour faire mes courses.
Peut-être un jour nous serons prêts mais en attendant je profite de ma carte Navigo dézonée le week-end pour élargir mes horizons en île-de-France, la région métropolitaine de Paris.
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Toutes mes photos de Palaiseau sur Flickr
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