Il y a quelque chose de fabuleux à travailler toute la journée comme si de rien était et puis une fois 18h00 arrivé d’empoigner son sac à dos pour voyager ni vu ni connu à travers les travailleurs qui rentrent chez eux.
Et puis descendre deux arrêts plus loin à l’aéroport de Roissy . Naviguer ses couloirs interminables, esquiver les valises et monter dans un grand coucou orange.
Débarquer dans une ville inconnue, naviguer ses rues à l’improviste et puis se coucher dans une chambre qu’on n’a pu qu’entre apercevoir dans la pénombre car quelqu’un y dormait déjà.
Demain je me réveillerai dans un autre pays avec une autre langue et une autre culture. Seule . Libre.
Un week-end pour vivre, photographier, manger très loin de mes soucis quotidiens. Tout cela de façon débonnaire car ce n’est qu’un week-end après tout et que Madrid restera toujours à moins de deux heures de Paris.
Puis revenir lundi au travail comme si rien ne s’était passe.
Pour moi ça reste la grande différence entre la vie à Paris et celle à Montréal . La différence qui me permet d’oublier qu’on a un budget de courses à 600€ et un loyer à presque le double sans avoir pour autant un niveau de vie très élevé.
que lo pases bien en Madrid !
Madrid est une ville où je me sens bien… une ville où j’aimerais bien le poser, le sac à dos !
Ces petites escapades sont un souffle de liberté dans notre quotidien si rythmé. Ne connaissant pas Madrid, j’ai hâte de lire ton carnet de voyage !