Il y a encore peu de temps, je croyais que ce qu’on appelle les « fitness trackers » étaient seulement dédiés aux grands sportifs, ou tout au moins aux joggers fous qui envahissent les parcs dès les premiers jours du printemps. Et puis, j’ai lu le billet de Anne-Laure sur Rue Rivard vantant les mérites de son Fitbit Flex pour les non-sportives et c’est comme ça que je me suis intéressée à ces nouveaux gadgets. Étant une blogueuse influençable, j’ai choisi le même coach électronique qu’elle, mais il y en a plusieurs autres sur le marché dont le Jawbone Up et le Nike Fuel band.
J’ai fait cet achat parce que quatre ans après mes premiers problèmes de poids, je me suis encore retrouvée aux portes de l’embonpoint. Le problème n’était plus tant mon alimentation, comme la dernière fois, mais celui d’un mode de vie devenu trop sédentaire depuis que je ne suis plus étudiante. Je me sentais engluée dans mon corps, les escaliers du métro étaient devenus une épreuve et surtout, j’étais rendue au point où il m’aurait fallu acheter une nouvelle garde-robe avec deux tailles en plus. Il fallait agir et vite!
Qu’est-ce que le Fitbit Flex (nouveau modèle) ?
C’est un podomètre qui se porte au poignet et qui permet de synchroniser les données ayant trait à son activité physique (nombre de pas, calories, absorption d’eau et qualité du sommeil) sur son téléphone ou son ordinateur. Sur l’appareil, l’affichage se limite à cinq diodes représentant 2 000 pas sur l’objectif quotidien de 10 000 pas. Le tout se présente sous la forme d’un petit module qui s’insère dans un bracelet de caoutchouc.
Pourquoi 10 000 pas quotidiens? Selon l’Organisation Mondiale de la Santé c’est le nombre de pas nécessaires pour considérer une personne comme étant active physiquement. Vous allez me dire que c’est un chiffre qui ne convient peut-être pas à tout le monde, mais sachant que je faisais environ 6 000 pas par jour en temps normal, ça représentait une augmentation significative de mon activité physique.
Toute l’information que l’on synchronise est compilée et chaque semaine Fitbit m’envoie un rapport hebdomadaire.
Maigrir en utilisant le Fitbit Flex
L’activité physique
Ce n’est pas facile d’augmenter son activité physique de façon significative surtout quand on n’a pas de gros budget à y consacrer parce que à Paris tant les cours que les salles de sport coûtent assez cher. J’avais, par exemple, essayé de m’inscrire à l’aqua-gym mais les horaires n’étaient pas pratiques et à chaque fois que je me présentais à la piscine municipale il y avait un souci: cours plein, grève des fonctionnaires ou encore piscine hors d’usage … j’ai fini par abandonner.
L’avantage du Fitbit Flex est que l’on peut marcher selon ses disponibilités, sans être confiné à lieu précis ou d’avoir besoin d’acheter d’équipement dédié.
La marche est une activité qui me convient tout à fait parce que ça me détend et je peux l’adapter à mon mode de vie urbain. Afin d’atteindre mon objectif de 10 000 pas, je rentre en marchant du travail (3,8 km), le trajet à pied me prend à peine 20 minutes de plus que celui en métro. Souvent le vendredi soir, je choisi mon chemin selon mon humeur et fais une longue balade en passant par mes coins favoris de Paris.
Dès les premières semaines, j’ai senti que le gras qui s’accumule sur mon arrière-train à cause de ma position assise au bureau a fondu. Après quatre mois mes hanches et mes cuisses sont beaucoup plus fermes … et fines. Je rentre enfin dans mes jeans « normaux » et les chemises taille 46 que je me suis achetées récemment flottent sur mon corps.
Suivi des calories
Lorsque l’on configure son compte Fitbit, on y entre son poids, sa taille et son sexe. Avec ces informations le Flex calcule le nombre de calories que l’on brûle selon les activités que l’on a fait durant la journée (les pas sont décomptés automatiquement mais les autres activités doivent être entrées manuellement).
On peut fixer un objectif de perte de poids allant du facile (-250 calories par jour) à super difficile (-1 000 calories par jour). Comme je voulais tester sans que ça soit trop compliqué, j’ai choisi le mode facile.
La base de données d’aliments de Fitbit n’est pas assez complète pour le suivi alimentaire mais c’est facile de contourner ce désagrément en utilisant l’application My Fitness Pal (suggérée par Shandara) qui se synchronise avec celle de Fitbit. En plus de contenir plus de références, l’application permet de scanner les codes barre pour obtenir les valeur nutritionnelles des aliments.
J’aime commencer ma journée avec seulement le nombre de calories de base pour un mode de vie sédentaire et voir le total augmenter tout au long de la journée. C’est très facile de respecter ce « régime » car les jours où je marche mes 10 000 pas, je peux absorber environ 2200 calories. Je continue de manger des chips, des gaufres liégeoises, des bonbons, du vin et des frites … avec modération bien sûr!
Je me suis collée à cet exercice de noter tout ce que je mange pendant environ deux mois, le temps de bien comprendre ce que je pouvais manger et surtout en quelle quantité. J’ai arrêté depuis quelques semaines mais on dirait que les bonnes habitudes ont suivi car je continue de perdre du poids.
Compléter le tout avec la balance Aria de Fitbit
Après quelques semaines d’utilisation de mon Fitbit Flex, je me demandais si tous mes efforts donnaient quelque chose mais c’était difficile à évaluer avec ma balance IKEA qui n’était pas des plus précises.
Comme Fitbit fabrique aussi une balance connectée (wi-fi), c’est tout naturellement que mon choix s’est porté sur celle-ci. Elle mesure le poids ainsi que le pourcentage de graisse et transmet ces données directement à l’application. Alors qu’avant je ne me pesais jamais, maintenant j’aime bien commencer la journée sur la balance.
J’aime beaucoup cette balance car c’est devenu facile de suivre mon poids et grâce à l’indice de tissu adipeux, ça m’aide à faire la part des choses quand mon poids augmente. Ainsi, je sais si par exemple je fais simplement de la rétention d’eau ou si j’ai vraiment grossi.
Ce que j’en pense après trois mois d’utilisation
D’abord le plus important: j’ai perdu 6kg et mon IMC est redevenu normal depuis que je porte le bracelet. Ça me fait du bien de marcher après le travail et souvent, je marche beaucoup plus que prévu. Par exemple, la semaine dernière alors que je revenais d’un événement, j’étais à 1500 pas de mon objectif et même sous l’averse, j’ai pris mon parapluie pour faire le tour du pâté de maison pour atteindre mes 10 000 pas. Je sens que j’ai plus d’énergie et je suis aussi plus à l’aise dans mon corps.
Comme tout ce que je fais est enregistré, le Fitbit Flex donne vraiment envie d’atteindre mes buts quotidiens, ne serait-ce que pour garder une bonne moyenne sur les rapports hebdomadaires qui me sont envoyés par e-mail.
+ C’est un petit appareil qui encourage à bouger plus pour être en santé grâce à ses rapports et ses badges virtuels.
+ L’appareil peut servir d’alarme silencieuse avec des vibrations, parfait pour un réveil en douceur.
+ Pour ceux qui n’ont pas de smartphone, le Fitbit Flex est livré avec un dongle USB qui lui permet de se synchroniser via un ordinateur (PC/Mac).
+ Grâce au bracelet en caoutchouc et à son étanchéité, on peut garder le Flex sur soi en tout temps. Il n’y a pas de risque de l’oublier comme pour les podomètre qui se clipsent sur les vêtements.
+ La charge de la pile dure trois à cinq jours, dépendant de la fréquence à laquelle vous synchronisez vous données.
+ L’application de Fitbit est ergonomique et les données sont faciles à visualiser (iPhone et Android).
– Comme le Fitbit Flex est fait pour être porté en tout temps (sommeil et activité), il est difficile de trouver un moment pour le charger. L’appareil envoie des e-mails pour prévenir que sa charge est faible mais il le fait souvent trop tard. Il vaut mieux garder le chargeur dans son sac à main pour le charger au bureau lorsqu’on est plus sédentaires.
– J’ai un style plutôt classique et j’aime porter une belle montre sur mon poignet gauche. Ce n’est pas du plus bel effet de porter juste à côté ce bracelet de caoutchouc noir. Pour le cacher, je porte le bracelet sur le haut de l’avant-bras. Le Fitbit Flex reste tout de même plus discret que le Nike Fuelband ou le Samsung Gear.
– L’appareil est livré avec un feuillet d’instructions laconique et durant la première semaine j’ai eu énormément de mal à le faire basculer en mode sommeil. Les réglages sont également difficiles à trouver, étant disséminés dans un tas de petits menus éparpillés.
Acheter les Fitbit Flex et Aria
J’ai acheté mon bracelet sur Amazon à 79€90*
Tous les détails sur le site du fabricant: Fitbit Flex
J’ai payé ma balance 105€80 sur Amazon*
Tous les détails sur le site du fabricant: Fitbit Aria
En 2016, Fitbit a sorti le Fitbit Flex 2 qui est beaucoup plus élégant que leur premier modèle. Le prix reste inchangé à 79,99€ sur Amazon.
*Liens affiliés, plus de détails par ici.
Ce billet n’a pas été sponsorisé et les produits dont je parle ne m’ont pas été offerts.
Laisser un commentaire