En Novembre c’était le dernier pont de l’année et il fallait bien en profiter ! J’avais des idées mais Réjean m’a fait la surprise de planifier de A à Z un weekend en amoureux. Ce n’est qu’arrivés à la gare Saint-Lazare accompagnés de notre troisième roue canine que j’ai appris qu’on se rendait à Deauville.
Je connais assez mal Deauville parce, lorsque nous avions encore une voiture, nous évitions cette ville et ses embouteillage au profit de petites villes côtières où nous pouvions poser notre tente (ahhh nostalgie). C’est peut-être la ville la plus urbaine de la côte Normande, station balnéaire depuis le 19e siècle, elle a même acquis le surnom de « 21e arrondissement de Paris. » On y retrouve la même opulence que dans les quartiers chics de Paris avec des commerces de luxe et des femmes qui se baladent sur le boardwalk chaussées le Louboutin.
Réjean avait choisi l’hôtel de charme Augeval situé au calme tout près de l’hippodrome. Le personnel y était vraiment sympathique et nous avions une jolie vue sur les boxes de purs sangs. La chambre était spacieuse ce qui est bien utile quand nous voyageons avec Monsieur Akira. A ce sujet, l’hôtel accepte les chiens sans rechigner et les animaux sont généralement bien accueillis car beaucoup viennent y faire de la villégiature !
Nous étions un peu loin du centre mais seulement à quelques coins de rue de la mer. S’il y a bien quelque chose que j’aime en Normandie, s’est de marcher pendant des heures sur la plage avec Akira qui court devant. C’est une pratique qui est tolérée en dehors de la belle saison et qui permet au chien citadin de courir de tout son saoul.
J’aime retrouver au bord de la mer l’air salin et le bruit des vagues, deux choses qui manquent cruellement à la méditerranée malgré toute sa beauté. Il y aussi une lumière incroyable sur les plages normandes, entre soleil et vent, les paysages se transforment au cours de la journée. Et puis, il y a quelque chose de romantique à fouler la terre que mon ancêtre normand au sang viking a quittée en 1665 pour rejoindre le Québec. J’aime m’imaginer son départ à bord d’un voilier de bois qui s’éloignait doucement de Dieppe et je me demande bien à qui il a pensé en apercevant pour une dernière fois les côtes françaises.
Une fois le soleil couché, Réjean avait choisi les meilleurs restaurant de Deauville pour y passer la soirée. Je ne croyais pas aussi bien manger et j’ai été ravie par le personnel qui était avenant et sincèrement sympathique!
Nous avons eu le plaisir de manger dans ces restaurants :
La Belle Époque — menu déjeuner à 80 €
Le restaurant est niché à l’intérieur du chic hôtel Normandy, une partie du plaisir ressenti pendant le repas est dû au cadre luxueux et au personnel de salle attentif. Nous avons fait un déjeuner sur le thème de la Saint-Jacques, c’était bon sans être extraordinaire. Reste que nous y avons passé un moment agréable et que je me ferais un plaisir d’y retourner pour un brunch du dimanche en terrasse.
38 rue Jean Mermoz, 14804 Deauville, 02 31 98 66 22 (ouvert tous les jours)
L’Essentiel — menu découverte à 59 €
Aux fourneaux, un couple de chefs qui ont fait leurs classes dans les meilleurs restaurants de Paris : Charles Thuillant et Mi-Ra Kim. On y retrouve les influences coréennes de madame mêlées à l’amour du terroir et des produits frais de monsieur. Une carte inventive et originale, mais sur laquelle on n’oublie pas l’essentiel de la cuisine : le plaisir et le goût. Je suis reconnaissante que le serveur m’ait proposé une solution de remplacement à l’assiette de fromage, le service y était extrêmement sympathique.
29 rue Mirabeau 14800 Deauville, 02 31 87 22 11 (ouvert du mercredi au dimanche)
Le Spinnaker — Menu 58 €
Sans vouloir faire démériter les autres restaurants mentionnés, c’est certainement la meilleure table où il nous a été donné de manger à Deauville. Nous avions choisi des plats de la mer et dégusté un filet de turbot d’une finesse incroyable. Je ne suis pas une grande amatrice de desserts, mais il m’a été impossible de résister au chariot garni présenté par le chef pâtissier. Nous sommes repartis avec un petit sachet de nougat, une délicate attention !
52 rue Mirabeau 14800 Deauville, 02 31 88 24 40 (ouvert du mercredi au dimanche)
Réjean avait aussi réservé au restaurant de l’hôtel du Golfe Lucien Barrière mais une fois sur place, nous nous sommes aperçus que c’était beaucoup trop loin du centre sans voiture.
Deauville c’est aussi son incontournable casino. Comme il n’y a pas des tonnes de choses à faire après le repas dans cette station balnéaire nous sommes allés tenter notre chance dans celui-ci. Je ne suis pas très joueuse, mais j’étais curieuse de comparer les casinos français à ceux de Las Vegas. J’ai été très surprise de devoir présenter une pièce d’identité afin de pouvoir entrer, tellement que j’ai dû retourner à l’hôtel en chercher une ! J’ai trouvé la clientèle plus jeune et plus classe que ce que j’avais vu au Nevada. Il y avait aussi beaucoup plus de gens aux jeux de table qui étaient presque toutes pleines (impossible de jouer à la roulette !)
Nous nous sommes inscrits au programme de fidélité pour obtenir deux coupes de champagne gratuites et nous avons regardé les autres jouer. On a joué un peu aux machines et Réjean a tenté sa chance au Black Jack, mais il faut dire que je trouve l’ambiance des casinos rapidement lassante. On a eu la chance de s’en sortir kif-kif, soit pour moins cher qu’une soirée au bar ;).
Ca m’a fait beaucoup de bien de passer plusieurs jours au grand air marin, ce changement de rythme nous a permis de décompresser de la vie parisienne … surtout pour Akira. J’ai été contente de dépasser les apriori que j’avais sur Deauville, certes il y a beaucoup de gens friqués et de commerces de luxe mais j’ai adoré l’attitude positive et accueillante des commerçants et des gens travaillant dans le service.
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