Trois semaines de vacances et j’ai l’impression de revenir plus fatiguée qu’au départ! Loin de mon train-train quotidien, mes journées ont été beaucoup plus actives qu’elles le sont d’habitude : on a beaucoup marché et on a essayé quelques sports nautiques. Ça change de mes 7 heures (ou plus) quotidiennes assises devant un ordinateur!
Je me suis aperçue qu’en voyage j’étais atteinte du fameux syndrome de FOMO (fear of missing out ou la peur de rater quelque chose). Une angoisse qui m’empêche de me reposer, de peur de manquer une activité ou un endroit qu’il fallait « absolument » voir. Du coup en trois semaines, je n’ai pas tellement visité les réseaux sociaux ni même utilisé mon Kindle. Non, j’ai passé toute mon énergie à occuper mes journées et à me sentir coupable de ne pas avoir été capable d’en faire plus!
J’aimerais tellement être le genre de personne capable de prendre le temps de s’asseoir et d’écrire toutes mes impressions — préférablement d’une introspection profonde — dans mon carnet de voyage. Mais je préfère toujours faire quelque chose que je ne pourrai pas faire de retour à Paris : nager dans la piscine, profiter de l’océan ou découvrir les lieux à pieds. Je peux enchaîner les activités une après l’autre … jusqu’à ce que je m’écroule de fatigue.
C’est assez étrange parce qu’habituellement je suis plutôt couch potato, mais pendant ces vacances j’avais envie de faire plein de choses et il fallait que l’on me dise STOP. Heureusement que ma famille l’a fait parce que je ne sais pas dans quel état je serais revenue de voyage. À partir de la moitié de la deuxième semaine, j’ai commencé à être vraiment fatiguée et vers la fin de la troisième semaine je n’avais même plus assez de concentration pour lire des panneaux dans un musée.
Il faut dire que je dors moins bien quand je ne dors pas chez moi. Je suis habituée de dormir dans mon très grand lit moelleux, mais ferme avec de super oreillers qui ne me font pas mal au cou. Aux États-Unis, les chambres ne sont jamais très obscures et la qualité de la literie est très variable (malheureusement on ne descend pas toujours au Hilton!). J’ai donc rarement dormi les 8 heures nécessaires à mon repos.
Dans un état de fatigue avancée, j’ai quitté Montréal pour rejoindre d’abord New York et ensuite Paris. Durant les 15 heures qu’a duré mon voyage, je n’ai eu de cesse de penser à mon lit douillet et à ses merveilleux oreillers de duvet. Arrivée à Paris le dimanche à l’aube, j’ai traîné ma carcasse dans le RER avec mes 25 kg de bagages (les taxis c’est NEIN) et dès que j’ai passé la porte, j’ai enfilé mon pyjama pour rejoindre mon lit.
L’unique façon qui me permet de récupérer la fatigue occasionnée par le décalage horaire vers l’est et par un vol de nuit est de dormir toute la journée de mon arrivée. C’est exactement l’opposé de ce qui est préconisé par les experts santé, mais c’est ce qui fonctionne le mieux pour moi. J’ai dormi de 9 h à 17 h et de 21 h à 7 h 30. Le lendemain, j’étais en super forme pour le travail!
Cette semaine en mode high, je me suis réservé des cours de sport à 8 h le matin, cherché une école de kayak en eaux vives jusque tard dans la nuit, essayé de trier mes photos de vacances, voulu m’acheter un stand up paddle board, regardé avec envie les wetsuits, recherché une planche surf sur le bon coin… Bref, trop de choses beaucoup trop vite.
De retour à la case départ : je dors debout et j’attends avec impatience la grasse matinée de dimanche!
Êtes vous capables de vous reposer pendant vos vacances ?


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