Second Life: une deuxième vie ?

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Univers Second Life

J’ai essayé durant deux jours Second Life pour ce que donnait cette promesse de deuxième vie virtuelle. Ce monde virtuel a une population de 10 millions d’habitants et une économie active grâce au commerce florissant. Parfois, le virtuel croise la réalité et on peut y trouver l’ambassade de Suède.

En fait, Second Life c’est The Palace version 2007 : on se balade dans un monde virtuel et on est représentés par un avatar. La différence est que Second Life est beaucoup plus abouti au niveau graphique grâce à l’énorme progression d’internet et de l’informatique en un peu plus de 10 ans.

Avatars The Palace
Avatars The Palace
Personnage de type fantastique de Second Life
Avatar Second Life

Second Life est entièrement en 3D (fini les 256 couleurs!) ce qui permet des avatars réalistes et des mondes virtuels à couper le souffle. Les environnements graphiques sont d’ailleurs le seul point positif que j’ai pu trouver, car ils sont agréables à visiter, surtout pour une fille adorant les décors somptueux de jeux d’aventure! Par contre, comme on peut s’y attendre c’est assez lourd à faire tourner. L’ordinateur doit constamment charger les arrières-plans et tous les avatars, un exploit à ne pas tenter avec une connexion dial-up ou avec une bande passante limitée.

Avatar sexy sur Second Life

Où je décroche vraiment, c’est l’hypersexualisation des avatars. En deux jours, j’ai trouvé peu de vêtements à mettre à mon personnage virtuel. Ils étaient trop dénudés et ne ressemblaient pas à ce que j’aime porter dans ma première vie. Ce malaise est augmenté par le fait que les avatars sont très, très, très, fidèles à l’anatomie humaine.

Ce gêne monte d’un cran quand on apprend que beaucoup de personnages virtuels ont comme activité économique des services d’escorte ou d’effeuilleuse. Comme on peut s’y attendre, ce terrain de jeu pour adultes attire beaucoup de gens qui ont des approches assez crues. En fait, c’est surtout ce dernier point qui me déplaît.

Je crois aussi que j’ai passé l’âge, bien que ça soit une communauté exclusivement réservée aux adultes. En 1997, internet était une nouveauté et sa grande innovation était pouvoir communiquer instantanément. Je me souviens qu’alors j’adorais chatter parce que c’était une réelle ouverture sur le monde. Le seul fait de pouvoir parler à quelqu’un que l’on ne connaissait pas à plus de 5 000 kilomètres de chez soi était incroyable à une époque où les SMS n’existaient pas. Mais, avec le temps, la nouveauté s’est estompée et je n’ai plus envie de faire ce que je faisais il y a dix ans alors j’ai désinstallé le jeu.

Par Cynthia

Montréalaise en escale à Paris.

2 commentaires

  1. J’ai essayé il y a deux ans je crois. Bon d’abord il faut un bon ordi car sinon ça rame… et je me suis lassée très vite. Trop complexe, trop de sexualité comme tu dis (et je ne suis pas prude, mais bon, ça lasse…), trop de plans bizarres…

    J’ai pas le temps pour ça. Je préfère mon blog 😉

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