Procrastination, j’écris ton nom

Publié le Catégorisé comme Bla bla 5 commentaires sur Procrastination, j’écris ton nom
Procrastination-ite

J’avais neuf mois pour écrire mon mémoire. À un mois de la remise, je me suis aperçue que la cigale avait trop chanté : j’ai écrit trente pages boiteuses. Il me manque 70 pages de texte et 100 pages écrites intelligemment. Tout ça pour espérer présenter mon mémoire au mois de juillet.

Pour ajouter à mon sentiment d’incompétence totale, je n’ai pas fini de lire les livres de ma biographie. Il y en a même un important que je n’ai pas encore reçu. Je suis loin d’avoir amassé toute l’information nécessaire pour terminer mon travail.

La cerise sur le sundae me demanderez-vous? J’écris très mal en français! C’est comme si je m’étais transformée en anglophone ou en bilingue mauvaise dans ses deux langues. Je mets la faute sur l’Université Concordia où j’ai fait mon bac (licence) dans la langue de Shakespeare. Le CÉGEP (lycée) ne m’a pas plus aidée à maîtriser le français, car j’y ai étudié le design de mode. Je ne vous ferai pas un dessin ;).

Si j’ai bien compté, ça fait au moins sept ans que je n’ai pas écrit de choses intelligentes en français. Je me suis aperçue que j’ai perdu les finesses de la langue. J’ai tout de même communiqué en français, mais écrire une note ou un courriel ne demande pas de s’appliquer.

Je me sens nulle. Je dirais même extrêmement nulle tellement la profondeur de mon incompétence me fait honte. Comment ai-je pu rater ce projet qui était si important à mes yeux? Ça m’a fait réaliser que je suis incapable de me gérer seule : si l’on ne me surveille pas je ne travaille pas! Il faudrait que je trouve une méthode pour mieux organiser mon temps et accélérer la rédaction de mon mémoire.

Sur ce, je vais éteindre la télévision, Twitter et compagnie pour faire avancer mon travail! Adieu procrastination!

Par Cynthia

Montréalaise en escale à Paris.

5 commentaires

  1. je suis en doctorat, et j’ai connu ces périodes de sécheresse intellectuelle, où on a l’impression de ne pas pouvoir écrire un mot.. mon remède? Une bonne page (ou plusieurs) de Barthes.. on aime ou pas, en tout cas l’écriture est sublime. Ca remet bien les idées en place en tout cas quand on est dans un processus d’écriture.. moi j’y vois une forme d’hygiène…

  2. Ah le mémoire… que de bons souvenirs! Le seul truc que j’ai trouvé était de me faire un plan super détaillé (titres, sous-titres, etc.). Ca me permettait de remplir les espaces plus facilement et de diriger plus facilement mes écrits. Aussi, même si je trouvais mes écrits nuls, j’écrivais quand même. Au moins j’avais qqch à corriger. Le pire est d’attendre la phrase parfaite. Doesn’t exist!

    Ton blog est très intéressant alors je suis convaincu que tu peux bien écrire si tu peux éviter les distractions 🙂

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