Malchanceuse

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La chance n’est pas souvent de mon côté. Prenez ce week-end à Evian, pour ne pas trop se charger dans le train j’avais apporté seulement le strict nécessaire. Dimanche, quand j’ai sorti mon T-Shirt pour m’habiller après ma douche, je me suis aperçue qu’il était devenu microscopique.
Genre qu’il avait tellement rapetissé que j’ai eu de la difficulté à passer les pattes d’Akira à travers les manches.

Mardi, notre premier matin à Paris nous n’avions plus du pain. Je me suis donc servi des céréales. Une fois mon bol bien arrosé de lait, j’ai remarqué que la texture du lait était anormalement épaisse. Le lait n’avait pas suri mais il avait coagulé, en quelque sorte.
J’ai quand même mangé mon bol pour ne pas gaspiller.
Les accidents bizarres et les commotions cérébrales ne me sont pas inconnus. Quand j’étais enfant, les maladies infantiles infectaient souvent deux enfants sur trois dans notre famille. Je vous laisse deviner la seule personne entre ma sœur, mon frère et moi qui les a toutes attrapées.
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Mon pire accident stupide est certainement quand je me baladais en raquettes (vieux modèle) sur des monticules de neige qui jonchait le terrain de ma grand-mère. Croyez-le ou non, j’ai réussi à m’envoyer le talon de la raquette dans le front.
J’ai eu un énorme bleu dans le visage et plusieurs adultes m’ont demandé si mes parents me battaient. La classe !
Surtout que des bleus j’en ai à revendre, je me cogne partout. Ca m’arrive tellement souvent que je ne le remarque plus. Du coup quand un médecin me demande la question fatale : « Mais où vous êtes vous fait tous ces bleus ? » La réponse est invariablement : « Aucune idée ». La question d’après est toujours pour me demander si je vais bien,  ce qui sous-entend : « Est-ce que vous vous faites battre à la maison ? »
Sans oublier que je perds souvent mes clefs comme je vous l’ai déjà raconté. Là-dessus mon problème n’est peut-être pas d’être malchanceuse mais d’être tête en l’air.
La bonne nouvelle c’est qu’il ne m’est jamais rien arrivé un vendredi 13.

Par Cynthia

Montréalaise en escale à Paris.

6 commentaires

  1. Rolala on dirait moi ! J’ai l’chic pour attraper des bleus sans me souvenir de leurs origines. Une fois, ma mère m’a demandée si mon ex me battait. J’ai eu un bleu énorme au poignet (assez pour le cacher au travail pour éviter justement ce genre de question) et après qlq années, je ne sais toujours pas comment je l’ai eu. Je n’ai aucune notion de l’espace, je me cogne souvent contre les murs (bien pour ça que je n’ai pas le permis)

  2. I don’t even have to be able to read French to know what happened here. I threw my best slacks in the washer/dryer combo in our Paris apt. once and they came out just like the sweater! HA
    V

  3. Je compatis! Je peux être assez casse-cou aussi, sans le vouloir. Et j’ai le chic pour me trouver au mauvais endroit au mauvaise moment!

    Sympa le pull façon Britney Spears-années 90 où on montrait son nombril 😉

  4. Oulah. Mais comment a-t-il rétréci ainsi pendant le voyage? Ou alors il avait déjà rétréci avant et tu ne t’en étais pas rendue compte avant de partir?

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